Territoires et représentations
L’axe ≪ Territoires et representations ≫ poursuit les travaux effectués au CIEREC sur les ≪ mémoires urbaines ≫ et au CELEC sur l’articulation entre espace et pouvoir.
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Le CNRTL précise que le territoire correspond à une ≪ étendue de la surface terrestre où est établie une collectivité humaine ≫ et que c’est un ≪ espace borné par des frontières, soumis à une autorité politique qui lui est propre, considéré en droit comme un élément constitutif de l’Etat et comme limite de compétence des gouvernants ≫. Le territoire est un espace politique à aménager, un espace délimité qui se construit dans et par des frontières et un espace humain ou s’élaborent des identités. Pour Pierre Larousse (Grand dictionnaire universel du XIXe siècle), un territoire est appropriable, possède des limites et porte un nom, ce qui le relie à des questions d’identité, de frontières et aussi de conception/construction par l’humain.
Les études réalisées dans l’axe sont multiples et interdisciplinaires, mais partagent une approche représentationnelle qui implique une médiation ou une distanciation opérée par les arts, la littérature ou la langue. Le territoire envisagé est toujours habité – cohabité – comme le suggère Heidegger qui, dans ≪ Bâtir, habiter, penser ≫ (1951), fait de l’être humain un être ontologiquement spatial.
L’axe ≪ Territoires et représentations ≫ sera organisé en trois sous-axes : le premier correspond aux modalités de fabrique du territoire, le second a une exploration des limites et frontières et le troisième aux processus d’identification liés au territoire. |